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Le Hamas critique vertement la conférence des donateurs de Charm el-Cheikh
mardi 3 mars 2009, par
Le mouvement palestinien Hamas, qui contrôle la bande de
Gaza, a vivement critiqué mardi la conférence des donateurs de Charm el-Cheikh
(Egypte) pour la reconstruction du territoire, estimant qu'elle avait été
l'instrument d'un "chantage" et du renforcement du président Mahmoud Abbas.
"Les participants à la conférence de Charm el-cheikh
(de lundi), en tête desquels l'administration américaine, se sont servis de
l'énorme besoin de reconstruction de la bande de Gaza à des fins politiques pour
exercer des pressions et un chantage sur le Hamas", a affirmé le porte-parole du
mouvement islamiste dans un communiqué.
La conférence a été l'occasion de "renforcer Abou Mazen (le président
palestinien Mahmoud Abbas) et de s'ingérer dans les affaires internes
palestiniennes pour imposer des conditions déplorables au dialogue" de
réconciliation du Caire entre le Fatah de M. Abbas et les islamistes.
Selon le Hamas, la conférence n'a pas donné de détails sur "les mécanismes
ou un calendrier" de reconstruction, ni pris de "décisions concrètes pour mettre
fin à la souffrance de la bande de Gaza, lever le siège (israélien) et ouvrir
les points de passage" de ce territoire avec l'extérieur.
Israël frappera encore le Hamas si les tirs de roquettes
continuent
Israël est prêt à frapper à nouveau le Hamas dans la
bande de Gaza si les tirs de roquettes à partir de ce territoire continuent, a
averti mardi la ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni.
"S'il s'avère que le Hamas n'a pas compris le message,
il sera à nouveau frappé", a affirmé Mme Livni à la radio publique israélienne,
peu avant de s'entretenir avec la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton,
en allusion à l'offensive militaire dévastatrice de trois semaines que l'Etat
hébreu a lancé le 27 décembre dans la bande de Gaza.
Cette opération, qui a fait plus de 1.300 morts, avait pour but de mettre
un terme aux tirs de roquettes et d'obus de mortier à partir de ce territoire.
Mais quelque 120 de ces engins ont été tirés depuis le cessez-le-feu entré en
vigueur le 18 janvier.
"L'assistance à la bande de Gaza doit lui parvenir par la voie de
l'Autorité palestinienne, car le Hamas est une organisation terroriste et
illégitime", a par ailleurs affirmé Mme Livni.
Elle a ainsi fait allusion à une aide de 4,5 milliards de dollars que la
communauté internationale s'est engagée à verser lundi au sommet de Charm
el-Cheikh (Egypte) pour la reconstruction de la bande de Gaza et la relance de
l'économie palestinienne.
"Le monde ne reconnaît pas le Hamas, et de notre côté nous luttons contre
lui tout en étant engagés dans un dialogue avec les éléments pragmatiques
palestiniens", a-t-elle encore dit.
Clinton lance au Proche-Orient une diplomatie
"agressive"
La secrétaire d'Etat Hillary Clinton a lancé mardi sa
"diplomatie agressive" au Proche-Orient en annonçant l'envoi de deux émissaires
à Damas et en insistant sur une solution à deux Etats pour le conflit
israélo-palestinien.
"Nous allons envoyer un représentant du Département
d'Etat et un autre de la Maison Blanche pour examiner avec la Syrie des
questions bilatérales", a affirmé Mme Clinton lors de sa première visite en
Israël et dans les territoires palestiniens.
"Un certain nombre de questions se posent entre les Etats-Unis et la
Syrie", a souligné Mme Clinton, estimant que le régime syrien suscitait "de
manière évidente des préoccupations régionales plus larges", en référence à son
soutien à la milice chiite libanaise Hezbollah et au mouvement islamiste
palestinien Hamas.
"Nous n'avons aucun moyen de prédire l'avenir de nos relations avec la
Syrie, a-t-elle noté lors d'une conférence de presse à Jérusalem avec son
homologue israélienne, Tzipi Livni. Mais je pense que cela vaut le coup d'y
aller et d'entamer ces conversations préliminaires."
Selon un responsable américain, Jeffrey Feltman, secrétaire d'Etat adjoint
par intérim au Proche-Orient, et Daniel Shapiro, conseiller à la sécurité
nationale chargé du Proche-Orient à la Maison Blanche, qui voyagent tous deux
avec Mme Clinton, se rendraient à Damas après la fin de la visite, mercredi, de
la secrétaire d'Etat.
Hillary Clinton doit rencontrer mercredi à Ramallah (Cisjordanie) le
président palestinien Mahmoud Abbas et son Premier ministre Salam Fayyad.
La Syrie et les Etats-Unis entretiennent des relations diplomatiques mais
celles-ci sont tendues depuis l'assassinat en 2005 du dirigeant libanais Rafic
Hariri, pour lequel le régime syrien a été montré du doigt.
Mme Clinton est arrivée lundi soir en Israël après une conférence qui a
promis de consacrer 4,5 milliards de dollars à la reconstruction de Gaza et à la
relance de l'économie dans ce territoire asphyxié par le blocus israélien.
Elle a insisté sur la création d'un Etat palestinien, que le Premier
ministre pressenti, Benjamin Netanyahu, rejette.
"Au final, oeuvrer à une solution à deux Etats est inévitable", a affirmé
la secrétaire d'Etat. Mais, a-t-elle ajouté, "le premier pas dès à présent, sans
attendre un nouveau gouvernement (israélien), est un cessez-le-feu durable" à
Gaza, appelant le Hamas, qui contrôle le territoire, à cesser "de tirer des
roquettes" sur Israël.
Ces tirs se poursuivent en dépit du cessez-le-feu entré en vigueur le 18
janvier après une offensive militaire israélienne à Gaza qui a fait plus de
1.300 morts palestiniens en trois semaines.
Le porte-parole du Hamas, Taher al-Nounou, a accusé Mme Clinton de
"partialité" en faveur d'Israël.
Hillary Clinton s'est également entretenue avec Benjamin Netanyahu. "Nous
venons d'achever des entretiens approfondies et important sur l'Iran, la
question palestinienne et d'autres sujets", a affirmé M. Netanyahu.
"Nous avons convenu de nous rencontrer à nouveau quand le gouvernement
serait formé et de travailler en coopération afin d'apporter paix, sécurité et
prospérité à la région", a-t-il ajouté.
Mme Clinton, qui n'a eu cesse de rappeler les liens étroits entre Israël et
les Etats-Unis, a aussi tenté de rassurer l'Etat hébreu sur la question
iranienne, préoccupation majeure des Israéliens.
"Nous avons l'intention de faire tout notre possible pour empêcher l'Iran
d'obtenir des armes nucléaires", a-t-elle assuré.
Sa visite s'inscrit dans l'esprit de coopération manifesté par la nouvelle
administration Obama, soucieuse de progresser vers un règlement pacifique dans
la région et d'engager un dialogue avec l'Iran.
Hillary Clinton prêt à travailler avec tout nouveau gouvernement
israélien
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Rodham Clinton
a déclaré mardi que les Etats-Unis sont prêts à travailler avec tout nouveau
gouvernement israélien.
Clinton est à Jérusalem pour sa première visite au
Proche-Orient en tant que cheffe de la diplomatie américaine. A l'issue d'un
entretien avec le président israélien Shimon Pérès, Hillary Clinton a souligné
que les Etats-Unis étaient disposés à travailler avec tout nouveau gouvernement
qui "représente la volonté démocratique du peuple d'Israël".
Hillary Clinton doit également rencontrer dans la journée le Premier
ministre désigné et leader du Likoud Benyamin Netanyahou qui cherche
actuellement à former une coalition de gouvernement solide.
Ehoud Olmert est Premier ministre jusqu'à ce que Benyamin Netanyahou ait
mis un point la formation d'une nouvelle coalition dirigeante. Après en avoir
été chargé vendredi par le président Shimon Pérès, le chef du Likoud dispose
désormais d'un délai de six semaines pour y parvenir.
Benyamin Nétanyahou poursuivra les négociations avec les
Palestiniens, assure un parlementaire du Likoud
Un parlementaire du Likoud proche du Premier ministre
israélien désigné Benyamin Nétanyahou assure que ce dernier dira à la secrétaire
d'Etat américaine Hillary Clinton qu'il poursuivra les négociations avec les
Palestiniens.
Interrogé par la radio de l'armée israélienne,
l'ancien chef de la diplomatie israélienne Silvan Shalom a précisé que lorsqu'il
rencontrera Hillary Clinton ce mardi Benyamin Nétanyahou lui dira qu'il est prêt
à négocier "non seulement sur les projets économiques" mais tiendra également
des "négociations politiques" avec les Palestiniens.
Shalom n'a pas dit si Nétanyahou soutiendrait l'idée de la création d'un
Etat palestinien.
Par le passé, Nétanyahou a répété à maintes reprises que les poourparlers
de paix étaient une perte de temps en raison de la faiblesse de la direction
palestinienne. Il a déclaré qu'à la place de ces négociations, il privilégierait
les investissements dans l'économie palestinienne.
Avant son départ pour les Etats-Unis, mercredi, Hillary Clinton doit
rencontrer les responsables israéliens et palestiniens.
( Mardi, 03 mars 2009 - Avec les agences de presse )
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Non au terrorisme de l’Etat
d’Israël
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