Promenade du soir

"Je peux venir marcher avec toi grand-père ?"
"bien-sûr fiston... mais attention, je marche lentement"
"pas de problème, j’irai à ton rythme"
"alors, allons-y..."
"on va vers où ?"
"c’est simple... on va droit vers le mur... on le longe jusqu’au mirador... on remonte vers le check-point et là... on tourne à gauche pour revenir à la maison"
"eeuuhh... vas-y grand-père... finalement, je préfère aller me coucher tout de suite... je t’accompagnerai un autre soir"
"c’est comme tu veux fiston... alors bonne nuit"
"je vais essayer"
"...!?"

Al Faraby
Vendredi, 23 septembre 2011

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Un responsable du ministère palestinien de l’Information Moutawakil Taha a accusé Obama de se conduire "comme un colon israélien". "Quarante-deux veto américains à l’ONU ont permis à Israël de continuer à imposer l’apartheid dans la région. Le discours d’Obama a démasqué l’Amérique qui prétend soutenir les révolutions arabes", a-t-il commenté. Les trois principaux quotidiens palestiniens de Cisjordanie ont exprimé la même amertume et désillusion, notant que le président américain n’avait fait aucune référence à la colonisation ou aux frontières de juin 1967. "Ses paroles étaient sinistres, plus sombres que du goudron, pour le peuple palestinien, parce que sa priorité est de s’assurer du vote juif et du soutien de l’AIPAC", le principal lobby pro-Israël aux États-Unis, a estimé Adel Abdoul Rahmane, dans Al-Hayat Al-Jadida.

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